Champagné-Saint-Hilaire à l’heure africaine 

Participez à la semaine africaine les 13 avec des échanges avec les associations ADEGA et Amitiés Guinée et le 14 octobre à 15 heures, rencontre avec Jean Dib Ndour, auteur sénégalais et le 14 octobre à 20h 30, en musique avec la chorale africaine « Chœur de l’Espérance », vous trouverez le programme détaillé ci-dessous.

 

Programme de la semaine africaine à Champagné-Saint-Hilaire du 9 au 14 octobre 2017 dans le cadre de « Lire en Vienne »

 

Vendredi 13 octobre à 20h, salle du Conseil : échanges autour de la scolarisation, l’éducation et la lecture au Burkina Faso et en Guinée avec les associations ADEGA et Amitiés Guinée.

 

Samedi 14 octobre à 15h, salle du Conseil : « Et si on parlait littérature et poésie africaines »

Rencontre avec Jean Dib Ndour, auteur sénégalais.

Présentation de ses deux livres : « Itinéraire d’un enfant d’Afrique » et « Soleil voilé » 

Echanges sur l’œuvre de Léopold Sédar Senghor avec intermèdes poétiques par l’équipe des bénévoles.


Samedi 14 octobre à 20h30 : En musique avec la chorale africaine « Chœur de l’Espérance » dans la grande salle des fêtes.

 

Pendant la semaine, lecture de contes africains à la bibliothèque, travail à l’école sur le thème de la différence. Activités périscolaires sur le thème de l’Afrique. Repas africain à la cantine.

 

Pendant les animations du week-end, exposition-vente d’objets artisanaux africains. Présentation de travaux d’enfants et de l’association « Le Merveilleux Noël ».

 

Entrée gratuite

 

Dans le cadre de « Lire en Vienne » la bibliothèque municipale de Champagné-Saint-Hilaire a décidé d’organiser une semaine africaine qui mobilise de nombreux acteurs dans la commune : les enseignants qui travaillent sur le thème de la différence avec les élèves de l’école, les animateurs des activités périscolaires qui proposent aux enfants des activités sur le thème de l’Afrique, la cantinière qui va préparer un repas africain, les restaurateurs du bourg qui vont aussi préparer un menu africain, la bibliothèque qui propose différentes animations : (lecture de contes africains aux enfants de l’école, échanges avec les associations Adega et Amitiés Guinée, rencontre avec l’auteur sénégalais Jean Dib Ndour, chorale africaine). Depuis quelques jours, les petites mains de l’association « Le Merveilleux Noël » s’affairent aussi sur leurs machines à coudre pour fabriquer des sacs et autres objets taillés dans de magnifiques tissus africains très colorés. Les habitants de la commune sont aussi invités à participer aux animations de cette semaine.

 

Vendredi 13 octobre à 20h, salle du Conseil : Echanges autour de l’école, de l’éducation et de la lecture au Burkina Faso et en Guinée avec les associations ADEGA et Amitiés Guinée

 Association ADEGA 

L’association ADEGA qui veut dire « Étoile » en langue Morée, est une association de solidarité avec les populations touchées par la pauvreté au Burkina Faso dont l’un des objectifs est de promouvoir l’éducation scolaire des enfants et la formation professionnelle des jeunes en situation difficile (enfants de la rue ou confrontés à des problèmes complexes).

ADEGA prend en charge les frais de scolarité et les fournitures scolaires de ces enfants et leur fournit le repas du midi. Des cours de soutien et l’aide aux devoirs sont organisés le soir et le weekend à l’attention des plus proches d’un local loué par ADEGA.

 
ADEGA  a décidé en 2014 de lancer la construction "en dur" d'une garderie, qui aujourd'hui fonctionne comme un centre d'éveil et d'éducation préscolaire (école maternelle) : l’école maternelle Teeltaaba.

 

 

Association Amitiés Guinée

En 2005, 25 personnes de Gençay partent à la découverte de la République de Guinée. Tombés sous le charme de ce magnifique pays méconnu du monde touristique et du chaleureux accueil de leurs hôtes, un esprit de solidarité s'installe au sein du groupe et lors de leur retour, un objectif : venir en aide à ce peuple oublié manquant du nécessaire et délaissé par la mondialisation.

Création de l’association en avril 2005, puis aménagement de 3 classes d’une école primaire : 100 écoliers ont retrouvé le chemin de l’école, possibilité de parrainage pour que les familles les plus pauvres puissent assurer la scolarité de leurs enfants.




Samedi 14 octobre à 15h : « Et si on parlait littérature et poésie africaines »

 

Rencontre avec Jean Dib Ndour

Né au Sénégal à Nguéniène, Jean Dib Ndour a grandi à Joal Fadiouth, au cœur de d'Afrique. Après le bac, il se retrouve à la fac de droit à l’UCAD. Au bout de 2 ans, il bifurque à l’ENSUT puis prépare une licence en gestion touristique et hôtelière à Paris …Il travaille actuellement dans l’hôtellerie au Luxembourg et a fait un bref séjour de 2 ans à Londres.

                                                       

 

Sorti en 2014 ‘’Itinéraire d’un enfant d’Afrique’’ est le premier roman de l’expatrié Jean Dib Ndour. Hôtelier de formation, ce trentenaire sénégalais est devenu auteur pour redorer, quelque part, l’image d’une Afrique malmenée par les grands médias mondialisés.

“Je vis en France et l’image qu’on a de l’Afrique, de l’islam, c’est le terrorisme, les guerres… Or l’Afrique, celle dans laquelle j’ai grandi, est tout autre. C’est aussi un continent de paix, de fraternité, de dialogue, de culture et d’éducation’’,a expliqué Jean Dib Ndour lors d’une conférence de presse tenue en 2014 à la Maison de la Culture Douta Seck.

Son livre, le premier qu’il a écrit, est disponible à Dakar dans toutes les ‘’bonnes’’ librairies et, également en ligne pour commande. Intitulé ‘’Itinéraire d’un enfant d’Afrique’, le roman est une sorte de mémoires rédigées de son vivant par un auteur immergé dans la quête nostalgique d’une réalité déjà derrière lui, puisqu’il est aujourd’hui expatrié en France. Cette réalité, c’est celle de son terroir, le village de Nguéniène (Joal Fadiouth, département de Mbour), et des aventures d’enfant qu’il a abritées tel un royaume de l’autre côté de l’arc-en-ciel. Mais cette même réalité, c’est aussi celle de l’histoire de son père, un handicapé moteur dont la trajectoire de vie est quelque part similaire et s’imbrique dans celle du fils pour finir là où tout (re)commence pour ce dernier. De manière plus générale ‘’Itinéraire d’un enfant d’Afrique’’ n’est pas l’histoire d’un individu… Au contraire, elle est celle de chacun d’entre nous. L’auteur, à grand renfort d’anecdotes et d’histoires vécues auxquelles tout le monde peut s’identifier, réussit à plonger son lecteur dans un décor qui lui paraît quelque part familier…
Le village sérère de Nguéniène, au fil des neuf (9) chapitres qui composent l’ouvrage, est dépeint de par les scènes qui composent son quotidien, le tout dans un langage économe de fioritures. Ce qui rend les 175 pages de l’ouvrage très digestes, au point même de pouvoir être lues d’un trait. La seule fantaisie (à proprement parler) que s’autorise l’auteur est de commencer chaque chapitre de son livre par un proverbe européen ou, au contraire, bien de chez nous… Jean Dib Ndour cherche à ‘’donner une meilleure image de l’Afrique’’, car les thématiques ne sont pas toujours heureuses : mariage forcé, dureté du quotidien des femmes, tares de la société africaine et dialogue islamo chrétien sont autant de thèmes développés par l’auteur. Qui refuse ici de faire dans le blanc et le noir, fait preuve d’un esprit ouvert et critique et s’interroge avec honnêteté sur les souffrances, les difficultés et nombreuses interrogations que vit l’Afrique rurale… Mais toujours avec une note d’espoir.


‘’Quelle que soit la durée de la nuit, Le soleil finira par se lever ‘’, conclut-on, de belle façon, sur ces mots de Jean Dib Ndour.

Le récit du petit garçon, poli par le regard de l'homme adulte nous fait partager les mystères, la magie, la joie de l'Afrique, mais aussi ses souffrances, ses difficultés et ses interrogations. Découvrez cette Afrique, continent aux multiples facettes, qui regarde l'avenir avec ouverture, espoir et lucidité.

          

 

Ci-dessous quelques extraits d’une interview de Jean Dib Ndour :

« Se définir, parler de soi reste un exercice assez périlleux mais disons que pour mieux me définir, il suffit de décortiquer la maxime de Senghor : Enracinement d’abord ouverture après… Jean Dib tient à son africanité mais peut également  s’adapter, se mouvoir dans n’importe quel environnement. » 

« L’activité artistique me permet de me retrouver encore plus dans mes racines…c’est également une forme de thérapie, une manière de vaincre la nostalgie, la solitude, de réduire la distance qui me sépare des miens »

« Ce livre retrace l’Afrique authentique, l’Afrique des profondeurs, la vraie Afrique, celle qui est aux antipodes des médias occidentaux…où guerre, famine, maladie font toujours la une… Une Afrique qui traite ses femmes comme des reines et ses handicapés comme des exemples à méditer. Une Afrique où chrétiens et musulmans vivent en parfaite harmonie. Sans pour autant occulter les difficultés que rencontre le continent…violence à l’école, mariage forcé etc... »

 « J’ai toujours aimé écrire. Depuis le primaire, je pense. C’était des petits poèmes d’amour …ce livre est un condensé de tous mes écrits depuis l’enfance ….donc je n’ai pas de dates exactes.

L’inspiration me vient le plus souvent la nuit. Parfois comme une diarrhée, je couche sur papier tout ce qui me passe par la tête, parfois je rends une copie vierge… »

 «  Aux jeunes auteurs, je dis, il faut oser, faut aller puiser au fin fond de son intelligencia et accoucher tout ce qu’il y a…d’autres pourraient s’en nourrir car il n’y a pas de petites écritures, il n’y a pas de petit livre..

 

"Après son premier ouvrage "Itinéraire d’un enfant d’Afrique" (paru en Juillet 2014) qui propose une vision de l’Afrique autre que celle communément diffusée : rôle de la femme, place des personnes âgées, importance de l’éducation et de la transmission, Jean Dib Ndour vient de publier son deuxième livre "Soleil voilé" qui traite des problématiques de l’exil, du choc des cultures, de l’assimilation et de l’intégration, à travers l’histoire de Niowi, un Sénégalais immigré en Europe. Jean Dib Ndour nous plonge à nouveau dans un récit initiatique, celui d’un apprentissage et d’une leçon de vie. Une trajectoire humaine vue cette fois-ci par les yeux de Niowi, jeune exilé « en quête de soi ».

Inspiré par Senghor, Jean Dib Ndour évoquera l’œuvre de Léopold Sédar Senghor, (1906-2001), poète, écrivain, homme d’état français puis sénégalais, premier président de la République du Sénégal et premier Africain à siéger à l’Académie Française.

Sa poésie, fondée sur le chant de la parole incantatoire, est construite sur l'espoir de créer une Civilisation de l'Universel, fédérant les traditions par-delà leurs différences.

« Comme lui, j’ai été bercé par les vagues du fleuve mama gueij à Joal Fadiouth »

Les échanges seront entrecoupés d’intermèdes poétiques présentés par les bénévoles de la bibliothèque.

 

Samedi 14 octobre à 20h30, la chorale africaine « le Chœur de l’Espérance » animera la soirée dans la grande salle des fêtes de Champagné-Saint-Hilaire.


Le Chœur de l'Espérance est une association «Loi 1901» constituée en octobre 1999. Cette association a pour objet la pratique du chant polyphonique chrétien, classique et contemporain, par ses membres dont la diversité des origines rayonne sur le répertoire [Cap-Vert, Centrafrique, Cameroun, Côte-d'Ivoire, Togo, Burkina-Faso, Congo, Bénin, Tchad, France (Guadeloupe, Martinique, Métropole, Réunion)]. Ce groupe très chaleureux émerveille par ses chants magnifiques. Cette chorale enchante le public par son talent, son dynamisme et sa gentillesse. Laissez-vous charmer aussi !

Pendant les animations de fin de semaine, des objets artisanaux seront exposés et mis en vente.

Rendez-vous à Champagné-Saint-Hilaire les 13 et 14 octobre 2017


 

 

Champagné-Saint-Hilaire est une commune festive, sportive et dynamique, au patrimoine riche et avec de nombreuses manifestations culturelles. N’oubliez pas non plus les animations proposées par la vingtaine d’associations champagnoises.


Il fait toujours aussi bon vivre dans notre commune de 47 km2, c’est une bonne raison pour venir nous rejoindre :

Venez vivre à Champagné-Saint-Hilaire, une commune calme avec des services publics (mairie, poste, école : 5 classes avec 118 enfants cette année 2016/2017,), des commerces, un gîte d’étape, des associations (plus de 20 qui couvrent tous les domaines), des espaces naturels (base de loisirs où vous pouvez pêcher), des sentiers de randonnée), du patrimoine, …

Vous avez la possibilité de construire ou de louer des logements communaux, venez-vous renseigner à la mairie :

Lot rue de la Carlière: une parcelle d’environ 580 m2, viabilisée, est disponible au prix de 16 euros TTC le m²

LOTISSEMENT LE GOUPILLAUD : 11 lots sont viabilisés, 8 lots ont été vendus, il ne reste que 3 lots de 702, 753 et 758m² au prix de 20 euros le m² TTC

Logements : La commune possède des logements, n’hésitez pas à vous renseigner sur leur disponibilité.

Vous pouvez aussi vous installer :

2 locaux commerciaux sont actuellement disponibles en plein centre bourg :

• Le premier, est situé au 2 bis, route de Sommières, sa surface est de 26 m2

• Le deuxième, d’une surface de 32m2, est situé au 13, place du 13 août.

D’autre part, la commune de Champagné-Saint-Hilaire possède une partie du terrain sur lequel étaient stationnés les Américains (à une altitude de 195 mètres), nous attendons toute proposition, privée, entreprise ou autre pour pouvoir valoriser ce terrain. Ce terrain qui est situé sur la butte de Champagné-Saint-Hilaire nous appartient ; de cet endroit, vous avez un point de vue magnifique.

N’hésitez pas à vous renseigner auprès de la mairie au  05 49 37 30 91

ou à nous écrire à champagne-saint-hilaire@wanadoo.fr


 

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