Les eaux usées du bourg de Champagné-Saint-Hilaire sont actuellement traitées par une station d’épuration de type boues activées mise en service en 1980 (capacité augmentée en 1989).
L’étude diagnostique du système d’assainissement, réalisée en 2009-2010 a démontré que la station présente de nombreux dysfonctionnements. Eaux de Vienne va donc engager en 2019 la construction d’une nouvelle station de traitement des eaux usées du bourg de Champagné-Saint-Hilaire. La filière de traitement par filtres plantés de roseaux a été retenue, avec un dimensionnement à hauteur de 480 équivalents habitants.
Les stations d’épuration filtres plantés de roseaux mettent en œuvre le cycle naturel d’épuration de l’eau. Le procédé combine l’effet épuratoire naturel des roseaux aux effets filtrants de milieux granulaires (sable, gravier, galet, etc.) plus ou moins fin. Elles sont généralement composées de deux étages de filtres successifs par lesquels circulent par gravité les effluents à traiter. Ils sont constitués de 3 couches de granulométrie différente : une couche filtrante, une couche de transition et une couche drainante. Les filtres de chaque étage fonctionnent en alternance sur environ une semaine. Ils sont alimentés par bâchées.
Les niveaux de rejet proposés par ce type de station sont très élevés alors que sa gestion et son entretien sont des plus simples du fait de leur rusticité. Les roseaux sont faucardés tous les ans. Les boues qui se transforment en terreau au premier étage de filtres, sont curées tous les 10 ans environ. La station s’intègre parfaitement dans les paysages. Elle ne produit pas de nuisance sonore, visuelle ou olfactive. Elle ne pose pas non plus de problème de stockage et de traitement des boues.
Les travaux seront réalisés par le groupement d’entreprises SOGEA, ECOBIRD et FOURNIE à partir du 16 Septembre 2019 et se poursuivront jusqu’au mois de Mars 2020. L’enveloppe financière affectée à cette opération est de 425 000 € HT. L’Agence de l’Eau Loire Bretagne et le Conseil Départemental de la Vienne participent au financement de cette opération à hauteur de 55%, le solde étant à la charge d’Eaux de Vienne. La maîtrise d’œuvre est assurée en interne par le syndicat.
Plan des travaux