Rencontre "Coups de coeur" du samedi 25 septembre 2021

 

 Ci -dessous les titres présentés lors de notre rencontre « Coups de Cœur » trimestrielle :


  • Le passé composé d'Anne SINCLAIR

Récit autobiographique dans lequel Anne Sinclair évoque son enfance, sa carrière, les invités qu’elle a reçus à l’émission 7 sur 7. Avec beaucoup de pudeur, elle revient sur l’impact de l’affaire DSK sur sa vie.

Récit authentique, rythmé par la narration de ses nombreuses rencontres. Une femme au destin exceptionnel !

 
 
  • Tous les hommes n'habitent pas le monde de la même façon de Jean-Claude DUBOIS

L’histoire se passe au Canada, dans une prison. Le narrateur, Paul Hansen est incarcéré pour une raison qu’on apprendra à la fin et doit cohabiter avec Patrick, un meurtrier. Ainsi défile le passé du narrateur, surintendant dans un hôtel et son vécu en prison. Comment cet être si doux, si sympathique et si dévoué a-t-il pu se retrouver en prison ?

Roman plein de mélancolie, de fraternité, de tendresse, d’amour mais aussi de révolte contre toutes les formes d’injustice.

Description très humaine des personnages. Beau style, poétique et plein d’humour.

 
 
  • Rêver debout de Lydie SALVAYRE

Vibrant hommage à Don Quichotte et à son auteur, Cervantes.

Avec ce roman, l’autrice nous interpelle sur notre monde contemporain souvent étriqué et sur les vertus irremplaçables de la littérature pour élargir nos horizons.

Une lecture vivifiante

 
 
  • Claire, le prénom de la honte de Claire KOÇ

Journaliste de 37 ans, née en Turquie, Claire a grandi en France. Elle raconte ici son parcours du combattant pour s’insérer dans la société française contre la volonté de sa famille, qui l’a reniée.

Suite à l’arrivée de la télévision par satellite dans les années 1990, la famille va se mettre à vivre à l’heure turque. C’est un basculement dans le communautarisme religieux.

Un essai sous forme de coup de poing pour réveiller les consciences. Plaidoyer pour la liberté et l’intégration contre le communautarisme et les obscurantismes. Très touchant.

 
 
 
  • Je suis noire mais je ne me plains pas, j'aurais pu être une femme

Française d’origine malienne, première femme noire africaine proviseure dans un lycée parisien, Mahi Traoré raconte le racisme dont elle est victime au quotidien. Par ce témoignage, elle espère faire changer le regard porté par la société française sur toutes les femmes issues de la diversité.

 
  • Une rose seule de Muriel BARBERY

Rose se rend pour la première fois au Japon où son père qu’elle n’a jamais connu vient de mourir et a laissé une lettre à son attention. À Kyoto, elle est accueillie par Paul, l’assistant de son père, marchand d’art contemporain, bouddhiste. Il lui fait découvrir l’itinéraire imaginé par le défunt. C’est un parcours initiatique.

Un beau roman psychologique en 12 chapitres qui débutent par un texte court se référant à une légende, une tradition du Japon ou de la Chine.

Belle écriture poétique qui éveille nos sens.

 
 
  • L'enfant du train de Ruth DRUART

Arrêtée, Sarah qui est juive, confie son bébé Samuel à un inconnu avant de monter dans le train qui conduit les Juifs vers les camps de la mort, ici Auschwitz. Cet homme décide, avec sa fiancée, de fuir Paris pour les États-Unis. Ils s’installent en Californie avec Sam et vivent heureux jusqu’au jour où la police vient frapper à leur porte et déclencher une tempête.

À travers l’histoire de ces 2 couples, nous revivons des moments marquants de l’histoire.

Lecture émouvante, roman fort, personnages très attachants.

 
 
  • Le ciel par dessous le toit de Nathacha APPANAH

Histoire d’une famille cabossée où la noirceur et la douleur côtoie la poésie.

Roman sur la famille, la filiation, la transmission des traumatismes.

Une belle écriture mais beaucoup de souffrance et de difficulté à exprimer son amour.

 
 
  • Un afghan à Paris de Mahmud NASIMI

Récit autobiographique d’un réfugié afghan arrivé à Paris en 2017 après avoir quitté son pays en 2013. Au gré du hasard, il entre dans le cimetière du Père Lachaise et y découvre des noms qui lui donnent envie d’en savoir plus. Ainsi, à travers la littérature, il apprend la langue française.

Un récit très touchant où s’entremêlent bonheur et douleur. Mahmud évoque ici ses meurtrissures avec beaucoup de pudeur mais aussi ses rêves et ses espoirs. De son pays, il n’évoque que la douceur de son enfance, sa mère et sa grand-mère. Des galères de son parcours, il ne retient que le positif. Une personne très lumineuse !