Est-ce bien humain de piller les ressources de nos enfants?
Est-ce bien humain de souiller la terre qui nous nourri?
Comment peut-on, humainement, nier la vie pour le profit?
Ainsi humain, je ne veux plus être des tiens
Hier, après 40 ans de bons et loyaux services, d’honnêtes arbres furent massacrés,
Parmi eux, des ormes, des érables, des poiriers,...
Ne leur doit-on pas notre air pur? Nos terres fertiles? La vie?
Vénérés avant hier, respectés hier, dénigrés aujourd’hui
Eux qui ont rendu notre planète hospitalière et qui relient la terre au ciel
Pour des raisons dérisoires, tu gênais toi aussi,
Sans scrupules, sans sommation, pour dix sous, on t’as coupé,
Sans procès, sans même te toucher, on t’as déraciné,
Sans culture, sans racines, sur le champ on t’a incendié,
Dans le secret, impuissants, on t’a pleuré,
Tu as porté les fruits qui ont nourri ceux-là même qui te déchirent aujourd’hui
Tu as réchauffé nombre de coeurs frileux de ta précieuse eau de vie
Tu as satisfait nos papilles pour disséminer tes semences
Tu as abrité, hébergé et nourri tellement de vie
Tu as participé au beau temps comme à la pluie
Tu aurais pu satisfaire tes admirateurs encore longtemps
Les enfants auraient chérir ces souvenirs de récoltes animées
Ton bois aurait encore pu réjouir de nombreux artisans
Leurs chutes aurait pu chauffer de nombreux foyers…
Maintenant gisent tes cendres futiles sur cette terre bafouée.
Le sens commun
sens unique
Bon sens
sens ible
sens é
Pascal Depienne - Decembre 2015